Journal de GdP

mardi 24 juin 2025

Végétal

Je sens comment le temps qui coule dans mes veines 

Peu à peu me transforme en simple végétal

La pensée est ma sève, c'est la souveraine

De mon corps, devenu une plante banale.

Peut-être quelques fleurs pourrai-je offrir encore

Avant que de ma tige elles ne se séparent;

Les feuilles avachies de mes membres, l’effort

Ne peuvent plus porter fût-ce d’un seul  regard.

Mes racines s’épuisent à tirer du sol

Les sucs qui me maintiennent encore debout;

Mais ils sont bien souvent pompés dans leurs rigoles

Par des animalcules venues on ne sait d’où.

Je m’accroche à ma canne qui m’est un tuteur

Sans lequel je pourrais fort bien tomber à terre;

Mes pas sont des rhizomes qui chassent la peur

De rencontrer peut-être encore quelque pierre

Qui en moi infiltrée me déchire en douleurs !

Balitrand

Moins chaud ce matin. J’ai pu aller écrire ce qui précède sur la terrasse, et c’est bien agréable. Mais comme tous ces jours-ci, impossible d’y demeurer au-delà de onze heures…

J’ai reçu le sac-bandoulière que j’avais commandé. les fermetures ont l’air solides. Il y a trop de poches… ce qui fait que bien souvent, on est obligé de les ouvrir toutes les unes après les autres avant de trouver ce dont on a besoin !

On verra à l’usage, s’il est plus pratique que celui que j’utilise en ce moment, à défaut d’autre chose.

Mireille est allée che le Dr Omphalius ce matin pour prolonger une de ses ordonnances. D’après ce qu’elle m’en a dit il a l’air un peu sceptique quant à l’urgence de opérations dont on m’avait menacé à Montpellier ! Le boulot des chirurgiens, c’est d’opérer. Et dans cet Hôpital dédié au cardio-vasculaire, quand un patient nouveau leur est livré, ils ne pensent à rien d’autre que de l’opérer — dans les meilleures conditions pour eux, quitte à lui faire endurer la malemort en guise de “préparation”.

612 - Chef de Guerre

Macron le fanfaron préside en son “bunker” 

Un  “Conseil de Défense”, tel un ayatollah.

On cherche en vain celui qui lui ferait la guerre :

La France maintenant n’est plus qu’un petit poids.

Israël ou Iran, à ne vouloir choisir,

Pas plus qu’entre Russie ou USA, pardi,

Le Président ne peut rien que se contredire

D’un jour sur l’autre et il nous joue la comédie.

Trump en a dit fort peu mais néanmoins agi ;

Macron parle beaucoup et ne fait pas grand-chose :

Il fait semblant de croire à la diplomatie

Mais il n’a que lui-même en tout état de cause

À proposer — sans voir que tout le monde en rit…