dimanche 22 juin 2025
Santé
Globalement, c’est un peu mieux. Quand je fais attention de ne pas faire certains mouvements; comme me tourner sur le côté , vers la gauche, par exemple. Précisément celui que j’a fait et qui est à l’origine de ma chute…
Je dors mieux, et même un peu trop maintenant, je trouve… probablement l’effet d’une des deux drogues prescrites par Omphalius. J’essaierai de n’en rendre qu’une gélule au lieu de deux le soir.
C’est un peu ennuyeux de devoir prendre tant de précautions ou de demander à Mireille de le faire, quand je veux ceci ou cela… mais je m’économise un maximum. Ce matin, prendre ma douche fut un exploit, et j’ai dû faire appel à Mireille-Mari-Madeleine pour les pieds !
Günther Anders
Ce qu’en avait dit Onfray l’autre jour m’avait conduit à acheter un de ses livres, aussitôt lu, et vite trouvé sans grand intérêt de nos jours…
Un très longue lettre moralisante envoyée à l’espion américain, Gary Powers, descendu par les soviétiques alors qu’il effectuait une mission à bord de son “U2”, au-dessus du territoire de l’URSS. Je me souviens bien de cette affaire… elle fit grand bruit ! Au lieu de se suicider, comme prévu, en cas d’échec, Powers avait choisi de “s’éjecter”, et avait donc été arrêté, jugé, et condamné à 20 ans de prison, je crois. Mais les américains avaient obtenu son échange contre un célèbre espion soviétique, et il avait pu rentrer aux USA.
Anders essayait par cette lettre de nouer un contact avec Powers comme il l’avait fait déjà avec l’un des responsables du largage de la “Bombe A” d’Hiroshima, car il considérait que leur mission, à l’un comme à l’autre, devait leur poser des problèmes de conscience… Mais à la différence de Claude Eatherly, qui pilotait l’avion accompagnant le bombardier d’Hiroshima, et avec qui Anders entretint en effet une longue correspondance, Powers ne répondit jamais à la lettre d’Anders.
Ce sont les textes des deux premières missives à Eatherly et à Powers qui constituent l’ouvrage bizarrement intitulé en français, “Le Rêve des machines” (?) En soi, poser la question de la responsabilité n’est pas un mauvais sujet de réflexion philosophique… Mais je trouve qu’Anders n’est pas allé assez loin dans son questionnement… qu’il en est resté aux idées de “bienveillance” en quelque sorte.
J’ai découvert seulement à la fin que Anders avait été le premier mari de Annah Arendt. Et cela ne m’a pas étonné : j’ai trouvé sa prose aussi maladroite que celle de sa femme… écrire en américain pour des gens très doués comme eux était certainement assez facile… mais écrire un livre ne fait pas de vous un écrivain.
USA-Iran
Cette fois, c’est Trump qui a fait donner ses bombardiers… Ce n’est pas Hiroshima, mais on n’en est pas loin…sauf que les sites bombardés apparemment sont dans des zones désertiques…
Manifestement, l’Iran n’aa pas les moyens militaires de répondre autrement que par quelques missiles ou drones de plus, puisque ce fut jusqu’à présent sa seule réplique aux attaques de cette nuit. Mais si par contre il décide de bloquer le passage du détroit d’Ormuz… la catastrophe économique sera difficile à encaisser par les économies occidentales… et même bien d’autres !
R. Camus et la médecine
Aujourd’hui, dans son “Journal”, Renaud Camus, termine le récit de sa visite à son médecin par cette réflexion qui fait curieusement écho aux miennes :
« Une forme curieuse de guérison est que tant de maux sont nés du traitement, autour de problème qui vous a fait consulter d’abord, et qui demeure, qu’on l’oublie ».
Et en effet, tout comme pour moi, le “spécialiste” lui a conseillé de consulter maintenant un cardiologue, puis un gastro-entérologue, etc. Mais il n’est plus jamais question, remarque-t-il des troubles qui l’ont amené la première fois, à consulter — et qui pourtant demeurent…
En médecine, comme en informatique, il faut “du nouveau, toujours du nouveau !”. Un mal chasse l’autre, croit-on, en somme. Vraiment ?
Mais la médecine n’est pas une science, c’est un art. Et les ordonnances multiples sont comme la palette d’un peintre… un peu de ci, un peu de ça, il faut “touiller” comme on disait chez ma grand-mère, à Fère-Champenoise…
Balitrand
Mireille est allée chez Annick et Jean-Pierre “prendre le café”. Je me suis platement excusé, mais je ne voulais pas faire des efforts, je tiens à pouvoir aller, avec précautions, à trottinette chez Capion, demain. Un test, pour savoir si, à Canyelles, je pourrai aller ainsi “Chez Paquito”.
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