15 juin 2025

À l'hôpital…

Ces 4 jours d’interruption, pour la bonne raison que j’ai été d’hôpital en hôpital… Je n’ai retrouvé la maison qu’hier soir, tard.
Je vais seulement résumer ici ce qui fut une période particulièrement affreuse pour moi, et à laquelle j’ai mis fin par un coup de force, en prenant un risque important, je ne l’ignore pas.

Résumé


Millau
jeudi 12 

Au sortir de mon RV chez le médecin, je suis pris de douleur atroces qui me rappellent celles, fort anciennes, de calculs rénaux. Mireille appelle le SAMU. Hôpital de Millau.
 
vendredi 13
scanner “avec injection”. Mais pas pour mes reins, pour mon anévrisme. Au vu des résultats on décide de m’embarquer tout de suite pour un hôpital de Montpellier. Transbordement immédiat. 

Montpellier. 

Urgences de l’Hopital “A. de Villeneuve”, puis chambre dans les “soins continus”. On me mitraille de prises de sang,  de prise de tension et autres réjouissances. Personnel bien moins agréable qu’à Millau, voire revêche. Défilé de médeçins de diverses spécialités qui tous me préviennent de la gravité de mon anévrisme et me confirment qu’il ne peut être question de m’opérer tout de suite, qu’il faut d’abord que j’y sois “préparé”. D’où toutes sortes d’examens répétitifs, j’ai le bras tout bleu des pressions exagérées des “brassards” pour la prise de tension… Infibulations de cathéters, auscultation cardiaque etc.  Je suis plein de fils comme un cosmonaute, je peux à peine bouger dans mon lit, cela m’est insupportable… 

Au point que je demande qu’on m’enlève tout ça, que je sais ce qui m’attend, que je cours le risque et que j’ai décidé de rentrer chez moi… Nouveau défilé d’infirmières, d’interne, etc. pour me convaincre de rester… Je refuse et j’obtiens qu’on m’enlève mes liens.

Samedi 14

Après une nuit épouvantablement longue, mais moins mauvaise du fait que je peux aller et venir, visite de la chirurgienne, qui essaie elle aussi de me dissuader, puis encore d’un cardiologue… Je tiens bon. Mireille arrive à 14h… des retrouvailles particulièrement émues, cela va sans dire, malgré l’angoisse permanente, désormais.

Dernières tractation avec un autre chirurgien (encore…), à qui je signe une “décharge”, qui me délivre une ordonnance essentiellement pour mes problèmes de “coronaires”, cette fois. 
Et nous quittons ce goulag médical… non sans tracas et douleurs pour moi pour retrouver la voiture et l’atteindre, en boitillant. 

Nous sommes dans un Hôpital, mais pas question de vous prêter un fauteuil roulant même si vous souffrez pour marcher. 

Ma conclusion

Le médecin, aujourd’hui, n’est plus qu’un servant d’ordinateur manipulant des statistiques. Avec force graphiques “en temps réel”. Mais le temps du “patient” ? La qualité de sa vie ?
On ne vous soigne pas pour ce qui vous fait souffrir, mais ce que vous pourriez bien avoir… Et en cherchant bien, avec des instruments de plus en plus pointus, on finit toujours par trouver quelque chose…

Je joue certainement à la “roulette russe”, mais avec un barillet dont j’ignore le nombre de coups. Et chaque jour qui passe, maintenant, je le savoure… ô combien !
 

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