18 juin 2025

Santé

Rien de mieux; très vives douleurs toujours en bas du dos, à gauche… surtout quand je me déplace, mais se prolongent plus ou moins même quand je suis assis, maintenant. Je ne vois aucun progrès — a contraire… J’ai donc profité d’un RV dès demain chez le Dr Omphalius… Mais il va falloir que je lui expose tout ce qui s’est passé, et comment j’ai volontairement quitté l’hôpital, à Montpellier, et cela m’ennuie beaucoup… Tout ce que je veux c’est ne plus souffrir, jusqu’au moment où mes fractures devraient de résorber…


Iran

Israël a poursuivi ses attaques… “Bibi” espère obtenir l’aide américaine, mais Trump tergiverse… Il s’est fait élire sur la promesse de ne plus s’engager militairement nulle part dans le monde… Dt Poutine, lui, joue les Ponce-Pilate, en traînant les godasses pour mettre fin à la guerre en Ukraine à laquelle Trump avait aussi promis de mettre fin…

Tout cela s’accumule, et fait du moyen-orient un énorme poudrière… et ce ne sont pas les “chars russes” qui nous menacent, mais un missile à tête enrubannée pourrait bien finir par nous tomber dessus !


Balitrand 

Mireille est allée cueillir des cerises avec Annick et Jean-Pierre ce matin. C’est un grand plaisir pour elle… et même “souffrant”comme je le suis , je n’allais pas la priver de cela ! Elle est d’ailleurs rentrée assez vite, avant midi. J’en ai dégusté quelques unes, délicieuses.

Je voulais rester sur la terrasse, mais le thermomètre affichait 33°, et vraiment, c’était trop chaud ! Je n’y suis revenu qu’un peu plus tard. Ces allées et venues qui sont normalement insignifiantes me demandent maintenant tout une stratégie, des efforts, et… me causent des douleurs que j’aimerais pouvoir éviter…

J’ai tout de même pu écouter de la musique, au moins, en fin d’après-midi : une édition spéciale d’Alfred Brendel, rassemblant comme c’est la mode maintenant les “meilleurs morceaux” de diverses oeuvres… Je n’aime pas ce système-là. Et je rechercherai des enregistrements d’oeuvres complètes par Brendel.


Amis

Mon “Journal”, si décousu et médiocre soit-il, a tout de même atteint son but :  ceux qui veulent “avoir de mes nouvelles” peuvent en avoir à leur guise… Et celles de mon état lamentable a poussé quelques uns à prendre le téléphone…

C’est ainsi que C.L. m’a appelé, et que nous avons assez longuement bavardé, comparant nos expériences d’insomniaques, et nos stratégies face à ce fléau, avec plus ou moins de résultats…

Puis ce fut JRC, lui aussi… qui partage la même aversion que moi  pour le goulag hospitalier !

17 juin 2025

Anniversaire

Celui de mon “p’tit frère”. Dix ans de moins que moi, mais lui a déjà connu ce qui me menace, et a passé un mois à l’hôpital, après avoir été opéré en urgence… Il vient de me le confirmer, car je l’ai appelé l’occasion de ce 17 juin, et je lui ai raconté mes misères, dont il ignorait tout jusqu’à présent. La rupture de son anévrisme a été précédée par une longue période de douleurs abdominales récurrentes, ce qui n’est pas de tout mon cas. Il avait fait aussi une phlébite, m’a-t-il dit, ce qui n’a pas été décelé chez moi.


Auto-médication

J’ai examiné attentivement les notes prises chaque jour depuis ma chute du 26 avril, et constaté que j’avais ressenti une grande amélioration de mes douleurs de dos (que je ne savais même pas encore dues à mes fractures), dès le 29 mai où j’avais écrit : « ABien dans la journée.. Moral meilleur  »  et le 1er juin : « Je marche assez bien  » , alors que je prenais 1 “kétoprofène” le matin  1 “doliprane” le midi et le soir. Mais j’ai constaté aussi que “Izalgi” prescrit par la Dr Omphalius avait grandement amélioré mon sommeil : je vais donc combiner cela avec les deux autres… Et ainsi, je pense pouvoir passer des vacances à peu près correctes à Canyelles. Plus tard en octobre par exemple, je consulterai un cardiologue ici, à Millau. Et on verra ce qu’il est possible de faire… 

En attendant, il me faut récupérer un “état normal”, qui me permette d’aller-venir sans canne  dans la maison, et des allers-retours à nos deux restaurants favoris sans douleurs excessives.


Israël-Iran

Pendant que j’étais occupé avec mes problèmes médicaux, je n’avais pas toujours  la possibilité de suivre les “actualités”… Mais je sais tout de même que Nétanyahou a pris un risque énorme en attaquant “défensivement” l’Iran… 

Aux dernières nouvelles, ce matin, les échanges de missiles se poursuivaient…


Annick et Jean-Pierre

sont venus en fin d’après-midi ; Annick avait amené des orchidées qu’Éric avait ramenées exprès de “La Poujade”, et elles les a replantées avec Mireille. On verra ce que ça donnera…

Jean-Pierre était un peu comme moi… du mal à se déplacer, plusieurs examens en vue à Rodez et Montpellier… des “scanners” et un “IRM” je crois. Inutile de dire que la conversation n’a cessé de tourner autour de ça…

Balitrand 

Mon état à moi a été moyen dans la journée, avec recrudescence dans la soirée, avant de décroître à nouveau un peu vers 21h. Mais j’ai profité de la terrasse une bonne partie de la journée…même s’il a fait vraiment très très chaud en début d’&près-midi.


16 juin 2025

Funambule

Je marche sur un fil, celui de mes artères,

Et j’ai les yeux bandés, je ne peux discerner

L’endroit où l’écheveau est prêt à se défaire,

Et jusque dans l’enfer va me précipiter.


Je fais semblant de rien, traitant par le mépris

Les recommandations de la gent médicale;

Ils ont certes, raison, mais que serait ma vie

Si je les écoutais ? goutte à goutte létal ?


Chez moi je suis si bien, je contemple le ciel

Qui aujourd’hui est bleu sans la moindre nuée,

Les arbres dans le parc, et les roses nouvelles,

Il fait doux, il fait bon, je peux me déplacer,


Sans être ficelé comme un jambon séché !


Balitrand 

Annick et Jean-Pierre sont venus en fin d’après-midi. Je n’avais pas très envie de raconter une fois de plus mon odyssée hospitalière… Jean-Pierre semble effrayé de ce que j’ai choisi de faire. Sûr que lui serait resté… et cela me semble aussi incompréhensible que l’on puisse supporter d’être traité de la sorte, que pour lui ne pas s’en remettre aux injonctions médicales… Annick est plus compréhensive, elle admet que ce soit mon choix de courir ce risque, et de vivre heureux — pour le moment au moins !

Il fait encore très bon sur la terrasse, même à cette heure-ci : six heures et demie. Comme nous avons bien fait d’acheter cette maison même si cela m’a valu, à cause de tous les tracas induits, cette crise affreuse de jeudi…entraînant mon transfert à Montpellier sans qu’on me demande mon avis…


15 juin 2025

À l'hôpital…

Ces 4 jours d’interruption, pour la bonne raison que j’ai été d’hôpital en hôpital… Je n’ai retrouvé la maison qu’hier soir, tard.
Je vais seulement résumer ici ce qui fut une période particulièrement affreuse pour moi, et à laquelle j’ai mis fin par un coup de force, en prenant un risque important, je ne l’ignore pas.

Résumé


Millau
jeudi 12 

Au sortir de mon RV chez le médecin, je suis pris de douleur atroces qui me rappellent celles, fort anciennes, de calculs rénaux. Mireille appelle le SAMU. Hôpital de Millau.
 
vendredi 13
scanner “avec injection”. Mais pas pour mes reins, pour mon anévrisme. Au vu des résultats on décide de m’embarquer tout de suite pour un hôpital de Montpellier. Transbordement immédiat. 

Montpellier. 

Urgences de l’Hopital “A. de Villeneuve”, puis chambre dans les “soins continus”. On me mitraille de prises de sang,  de prise de tension et autres réjouissances. Personnel bien moins agréable qu’à Millau, voire revêche. Défilé de médeçins de diverses spécialités qui tous me préviennent de la gravité de mon anévrisme et me confirment qu’il ne peut être question de m’opérer tout de suite, qu’il faut d’abord que j’y sois “préparé”. D’où toutes sortes d’examens répétitifs, j’ai le bras tout bleu des pressions exagérées des “brassards” pour la prise de tension… Infibulations de cathéters, auscultation cardiaque etc.  Je suis plein de fils comme un cosmonaute, je peux à peine bouger dans mon lit, cela m’est insupportable… 

Au point que je demande qu’on m’enlève tout ça, que je sais ce qui m’attend, que je cours le risque et que j’ai décidé de rentrer chez moi… Nouveau défilé d’infirmières, d’interne, etc. pour me convaincre de rester… Je refuse et j’obtiens qu’on m’enlève mes liens.

Samedi 14

Après une nuit épouvantablement longue, mais moins mauvaise du fait que je peux aller et venir, visite de la chirurgienne, qui essaie elle aussi de me dissuader, puis encore d’un cardiologue… Je tiens bon. Mireille arrive à 14h… des retrouvailles particulièrement émues, cela va sans dire, malgré l’angoisse permanente, désormais.

Dernières tractation avec un autre chirurgien (encore…), à qui je signe une “décharge”, qui me délivre une ordonnance essentiellement pour mes problèmes de “coronaires”, cette fois. 
Et nous quittons ce goulag médical… non sans tracas et douleurs pour moi pour retrouver la voiture et l’atteindre, en boitillant. 

Nous sommes dans un Hôpital, mais pas question de vous prêter un fauteuil roulant même si vous souffrez pour marcher. 

Ma conclusion

Le médecin, aujourd’hui, n’est plus qu’un servant d’ordinateur manipulant des statistiques. Avec force graphiques “en temps réel”. Mais le temps du “patient” ? La qualité de sa vie ?
On ne vous soigne pas pour ce qui vous fait souffrir, mais ce que vous pourriez bien avoir… Et en cherchant bien, avec des instruments de plus en plus pointus, on finit toujours par trouver quelque chose…

Je joue certainement à la “roulette russe”, mais avec un barillet dont j’ignore le nombre de coups. Et chaque jour qui passe, maintenant, je le savoure… ô combien !
 

11 juin 2025

Journal, Médecine, Vélo-trott, Balitrand, Canyelles, Tocqueville?

“Journal”

un avantage de la formule “blog” est que je peux corriger des coquilles que je découvre après coup… Quand j’envoyais la page quotidienne, évidemment, ce n’était pas possible ! Maintenant je peux intervenir quand je le veux.


Médecine

Affreuse journée, hier. partis à 16h pour mon RV à 17 h 15 à l’Hôpital de Saint-Affrique, nous ne sommes rentrés à la maison qu’à onze du soir…

Un résultat, quand même : le “scanner” a révélé que j’avais bel et bien une fracture, et même deux ! Dans le bas du bassin, côté gauche, qui est bien celui dont je souffre… 

Il aura fallu presque deux mois pour que l’on constate ce dont je me doutais… et de toutes façons, m’a-t-on dit, il n’y a rien à faire, cela se répare tout seul, mais c’est très long… et probablement encore un peu plus que la normale  du fait de mon âge “avancé”…

Mais la suite fut assez ubuesque : tout d’abord un vieux toubib, fort aimable vient nous dire que l’image fournie par le scanner ayant montré – paraît-il – un anévrisme  sur mon artère fémorale, il faudrait me faire un “examen complémentaire”, après une injection (non-létale, ouf!). Mais avant cela, il faut me faire une analyse de sang… et malheureusement, cette analyse ne peut être faite ici, à cause du manque de personnel. Mais qu’à cela ne tienne, il a tout prévu, l’Hôpital de Millau est prévenu, nous pouvons nous présenter aux urgences, et après analyse de sang, ils me feront le scanner “après injection”. Nous étions venus spécialement à Saint-Affrique parce que Mireille y avait obtenu un RV bien avant celui que proposait Millau… Mais voilà, à Saint-Affrique, ils n’ont pas tout ce qu’il faut…( On se croirait au Maroc, autrefois…quand il fallait  aller soi-même acheter une plaque-photographie si on voulait une radiographie!)

On rentre donc à Millau. On poireaute une heure dans la salle d’attente des “urgences” (le nom m’a toujours paru fort mal   choisi…)

Enfin on m’appelle, on me transporte sur un lit dans une autre pièce, on me déguise en malade avec une sorte de chemise dont il s’avère ensuite que je l’ai mise à l’envers, ignorant tout des usages hospitaliers; on me farfouille douloureusement le dessus de la main, et on m’enfile une aiguille “longue comme ça”, reliée par un tube en plastique à un récipient en plastique, vide, au-dessus de ma tête… en termes savants : un cathéter. 

Me voilà prisonnier. Comme je souffre beaucoup d’être allongé sur le dos, je parviens tout de même à me redresser pour m’asseoir, heureusement que ma "chaîne" permet ce mouvement ! Et j’attends… au bout d’une heure, je n’en peux plus, je voudrais au moins mon téléphone, resté dans mon sac en bas… je m’enhardis à appuyer sur le bouton rouge qu’on a laissé près de moi « pour appeler en cas de besoin  ». Et je note que personne n’est venu avant un bon ¼ d’heure… le temps de trépasser une bonne dizaine de fois !

Mais ma  prière est exaucée, et Mireille a été autorisée à me rejoindre. C’est déjà mieux. Un heure plus tard encore, le médecin arrive et nous informe qu’en fonction des résultats de mon analyse de sang, il n’est pas possible de procéder à “l’injection”, maintenant, et que le passage au scanner est annulé pour le moment, qu’il faudra faire et ceci et cela…

Nous sommes rentrés. Seul résultat de tout cela, la double fracture pour laquelle il n’y a rien d’autre à faire qu’à attendre…


Ce matin, pendant que je dormais encore, Mireille a eu au téléphone divers services hospitaliers, qui m’ont proposé plusieurs RV avec des chirurgiens susceptibles de m’opérer de mon “anévrisme”, après un tas d’examens, bien entendu. 

J’ai dit à Mireille d’annuler tout ça. Qu’on me laisse vivre en paix… On verra plus tard.


Un mois ou presque après ma chute, conclusion : La médecine ne vous soigne pas pour ce que vous avez, mais pour ce que vous pourriez avoir… 


Velo-trott

Nous sommes allés déjeuner au « Zeste » Mireille avec son vélo et moi sur ma trottinette. Une sorte de revanche sur les Blouses blanches... C’était le titre d’un livre qui fut un des premiers “best-sellers”, dans les année 50… au point que ma sœur Janine, je m’en souviens, l’avait acheté, elle qui n’était pas particulièrement une grande lectrice… de même qu’elle avait acheté, “Paroles” de Prévert, j’en revois encore très bien la couverture… et je l’avais dévogneusementré, moi aussi, grâce à elle, nous nous en déclamions des passages, j’en sais encore des bribes…


Debout devant le bar,

Un grand plombier-zingueur

Habillé en dimanche, et pourtant c’est lundi…


et l’émotion m’étreint, en me récitant cela… ma soeur, à qui je tirais les cheveux, quand je parvenais à la coincer près de la porte de la cuisine, là où était accroché, derrière des vêtements, le martinet, dont nous avions soigneusement coupé aux trois-quart les lanières… bien qu’il n’ait jamais servi, je dois le dire !

Je suis toujours frappé de constater, à cause de l’âge peut-être, combien ce sont les souvenirs les plus anciens qui me “reviennent” si souvent, et avec tant d’acuité…et je préfère, – ô combien ! – me remémorer cela, plutôt que de la revoir, sur son lit de douleurs, criant, « je veux mourir ! », à Saint-Brice, où nous étions passés la voir, quelques jours avant qu’elle ne disparaisse…

On dit que les vieux “retombent en enfance”… il y a du vrai, là-dedans, au moins en ce qui concerne la mémoire ! Du moins seulement, pour moi, je l’espère, il me semble…


Balitrand 

Il fait vraiment très chaud, aujourd’hui. Et je ne vais pas tenu très longtemps sur la terrasse, à écrire cela… j’aime pourtant beaucoup être dehors,d’autant qu’il n’y a pas de bruit dans le parc !

François a répondu à mon dernier courriel en me disant que je devrais donner des nouvelles de ma santé, eh bien! Avec ce “Journal”, je crois que c'est fait! 

Et le taper sur “iPhone”, même avec le clavier « BlueTooth » est quand même pénible… Cette fois j’ai pris l’ “iPad” , et là, c’est assez confortable. 

Canyelles

Dans un peu plus de 15 jours, maintenant nous partirons là-bas. J’appréhendais beaucoup ces vacances, avec mes difficultés à me déplacer… mais maintenant que le mal est enfin identifié, et que je sais qu’il n’y a qu’à attendre que ça se « recolle » tout seul… Pour l’anévrisme… On verra ça plus tard. D’autres examens sont nécessaires, pour préciser, d’après le rapport détaillé qui m’a été remis. Peut-être faire un « IRM », cette fois. 


Nous emmènerons la trottinette – la grosse – et avec elle, pas de problème pour aller jusqu’à « chez Paquito » : je sais qu’elle montera sans difficulté la pente. Je serai tout de même content de pouvoir contempler la mer… elle,au moins, ne vieillit pas ! Où du moins, si peu, à l’échelle humaine…

Il faut que nous prévenions nos amis René et Flo que nous n’y serons pas le 21 comme prévu d’abord. Si j’ai bien compris leur dernier message, ils ne seront pas là ce jour-là, mais c’est sans importance : nous les verrons dès qu’ils seront rentrés. Quandt à monter le grand escalier qui même jusqu’à chez eux… Je ne suis pas sûr de vouloir le faire encore : je ne dois pas retarder l’amélioration par trop d’efforts.


Tocqueville ?

 Après Onfray, je n’ai plus envie de me remettre à Gibbon… C’est très ennuyeux, dans la mesure où cela ne m’apprend pas grand-chose que je ne sache déjà. Et même en anglais, je ne lui trouve pas un style particulièrement remarquable. Rien ne vaut Chateaubriand ! 

Peut-être reprendre Tocqueville ? Relire ce qu’il dit des américains de son époque me semble plus intéressant en ce moment. Je suis très tenté de le lire dans la très belle édition ancienne achetée un jour chez un bouquiniste…Mais trois gros volumes à emporter… Je crois que je me contenterai de la version « Kindle ». Je vais de suite jeter un coup d’œil dans les différentes éditions que j’en ai.


mardi 10 juin 2025 : Balitrand : santé, Journal, Atkinson

Balitrand 

11 h : Temps magnifique ! Je travaille sur la terrasse, à l'ombre, heureusement ! 

Santé

Mieux aujourd’hui : je me déplace sans canne dans la maison, pour la première fois depuis ma dernière consultation du 5 et mon renouvellement de traitement. Pourvu que ça dure !… Ça tombe bien, puisque je dois passer un "scanner" à Saint-Affrique, cet après-midi, et que cela comporte tout de même quelques pas à faire, quelques contorsions… Je peux conduire sans problème, grâce à la boîte automatique, qui me dispense d’user de la jambe gauche, mais je laisserai conduire Mireille, car elle pourra le déposer au plus près de l’entrée avant de chercher où se garer, ce qui est toujours un exploit sur les parkings des hôpitaux !

Journal

Bien que je mette ce “Journal” sur “Blogger” maintenant, je maintiens tout de même la version “Pages”. Et l’expérience me prouve que c’est beaucoup mieux de taper cela d’abord dans “Pages”,puis de copier-coller mon texte dans “Blogger” : la mise en forme dans “Pages” est bien plus commode.Et de plus… bien que cela me cause un petit travail supplémentaire, je peux ainsi mettre seulement ce qui me semble essentiel pour la version publique…ne serait-ce que pour dispenser mes lecteurs éventuels des considérations “techniques” comme celles-ci… qui n’ont de valeur que pour moi.


Bill Atkinson

Un courriel de Régis m’apprend, via un article de “TidBits” , le décès de Bill Atkinson… et comme il le dit en terminant : 

« Voilà une page qui se tourne… » 

Oui. Encore une. Régis m’a déjà informé autrefois de plusieurs disparitions de collègues de la Fac de Nantes auxquels nous étions liés…

Une information qui ne fera certainement pas la “Une” des journaux français… mais qui pour nous est du même ordre intellectuel et affectif, on peut le dire, que celle de Steve Jobs, car Atkinson fut de ceux qui conçurent et réalisèrent le tout premier “Macintosh” ! Toute la plus grande partie de ses logiciels révolutionnaires (fenêtres, interfaces graphique, “MacPaint” et… “Hypercard” ) sont de lui, qui travaillait aussi en parallèle sur le “Lisa” voulu par Jobs, mais qui, lui, fut un échec commercial. 


                Seve Jobs, Bill Atkinson, et le premier "Mac", vers 1982

 

J’ai utilisé “Hypercard” dès ses débuts, il y a une quarantaine d’années au moins ! Et j’ai suivi ses diverses évolutions jusqu’à maintenant, avec “LiveCode”, que j’utilise encore un peu… Atkinson était un génie du logiciel, de même que Wozniak, qui écrivit la “ROM”, du premier ordinateur d’Apple, et sa version “Apple II”, que j’ai acquise en… 1978.

Past is past… mais je mesure, quand j’apprends des choses comme cela combien j’ai de la chance d’être encore là, même si en ce moment, je boitille un peu !






09 juin 2025

Journal,Santé,Capion,Onfray,Balitrand

Résumé des jours précédents…
Ces dernières semaines ont été marquées, malheureusement,  par ma chute à trottinette, le 26 Avril. Bien plus grave que celles que j'avais déjà faites 2 ou 3 fois, à Bordeaux… 
Pompiers, Scanner prouvant que je n'avais rien à la tête, malgré une grosse bosse… et un "oeil au beurre noir" impressionnant. Mais des douleurs très vives dans la hanche, m'empêchant de marcher. Consultation, radio du bassin; nouvelle consultation. Traitement. Au bout de 8 jours, grosse amélioration, je me croyais sauvé. Mais dès la fin de la quinzaine se traitement, les douleurs réapparaissent, très vives… Consultation, prolongation du traitement, et scanner à faire le 10 juin. — demain.
Pour le reste… tout va bien. Mireille est active et m'assiste pour toutes sortes de choses. D'où mon poème à elle dédié… (à lire dans "Scripta manent"). Elle fait du vélo et marche beaucoup, elle soigne son jardin et nourrit les oiseaux!

Ce nouveau “Journal”

J'expérimente — de nouveau — une formule… sur "Blogger". Car je me suis avisé que j'avais promis une suite à la "Lettre de Balitrand"… mais j'ai la flemme de reparcourir tout cela pour en faire un "abstract" (à moins de demander à "ChaGPT" de le faire pour moi?… ) 

J'ai plutôt envie de faire autrement, et d'écrire maintenant ce “Journal” directement dans "Blogger". Bien sûr, il n'y aura pas de véritable "Table des matières"… seulement la liste de mes journées considérées comme des "blogs" — mais tant pis. Et d'ailleurs, avec "Pages", cette Table devient si longue qu'elle est pénible à utiliser…Je verrai un peu plus tard si je puis quand même constituer une liste des"mots-clés", comme le fait François, par exemple, avec "Word-Press".

Avantages de cette "formule" pour moi: rien d'autre à faire, et pour les lecteurs, rien qui vienne encombrer leur boîte aux lettres… Ils regarderont cela quand ils voudront avoir de nos nouvelles !

Inconvénients :

Plus question, sauf acrobaties pénibles, d'avoir les bons guillemets, et des espaces corrects avant la ponctuation… Ah! quand aurons-nous un "Gougle" français?

Recommandation: sur smartphone, utiliser plutôt le mode "paysage".

Santé

Couché tard, d'abord mal dormi, puis sur le matin, après mon petit-déjeuner, jusque vers 10 H.

Le traitement renouvelé par le Dr Omphalius améliore les choses, dans la journée, mais pas complètement. 

Demain, expédition à Saint-Affrique pour un "scanner" (à Millau, pas de rendez-vous avant des semaines…) Peut-être vais-je savoir enfin exactement de quoi je souffre ?


Au "Capion"

Mireille m'a amené ma trottinette devant la grille, pour que je n'aie pas à faire tout le tour par “l’Atelier”et le garage. Une fois là-dessus, ça roule… et je ne souffre de rien. Mais à l'arrivée, j'ai quelque peine quand je dois manoeuvrer pour l'attacher aux arceaux flambants neufs enfin installés au coin de la rue… 

Discussion avec la patronne, étonnée que je n'aie pas pu prendre RV avec le Dr Dadéna qu'elle m'avait conseillé, puisque celle-ci "ne prend pas de nouveaux patients"… Elle en parlera, dit-elle, à son frère, qui la connait (ce frère a des responsabilités dans le milieu médical ce qui peut être utile…) 

On verra bien, après le scanner de demain et ce qu'en dira Omphalius.

Lecture : Onfray

J'ai lu hier toute la journée, d'une traite, le last but not least… livre d'Onfray "Journal hédoniste". Au format “Kindle”, bien entendu, acheté et lu aussitôt.


C'est en fait un recueil d'articles, dont certains déjà publiés ailleurs il me semble. Mais plusieurs m'ont intéressé. C'est bien écrit très "enlevé", agréable à lire, et la version numérique est soignée, sans coquilles — à part un ou deux "traits d'union" mal placés…

Le premier chapitre est (une fois de plus, chez lui), une longue diatribe contre l'attitude du PCF en 40-42, pendant le "Pacte Germano-soviétique"… Je sais cela par coeur, mais Onfray est bien plus jeune que moi (il n'a que 66 ans!) et il en pourrait pas comprendre ce que ce fut pour moi, à 15 ans, la découverte d'une "autre famille", en quelque sorte… Entré au PCF en 52 , je l'ai quitté en 56… mon aveuglement aura somme toute été de courte durée !

Mais passons… Le chapitre consacré à la Normandie est délicieux comme un Camembert à point ! J'ai vivement coseillé à Mireille de lire au moins celuis-là !

L'analyse qu'il fait du "Front Populaire" et de l'attitude de Blum est des plus fines, et à mon avis très juste : "plutôt mieux maintenant que parfait plus tard", en somme. En quoi il monte aux créneaux contre les Robespierristes aujourd’hui… suivez mon regard…Mohamed Mélenchon est de ceux-là ! Mais sa longue diatribe contre Robespierre, si elle est fondée, n'est évidemment pas à la hauteur de celle de Marcel Gauchet, qui lui a consacré tout un livre — que j'ai beaucoup aimé.

Parmi tous les autres chapitres, j'ai aimé son analyse critiquen de Spengler, même si sa position vis à vis de "la technique" n'est pas toujours très nette. J'ai apprécié aussi le chapitre consacré à Houellebecq, que j'ai trouvé fort juste, et c'est à souligner, quand on sait ce qu'ont été leurs relations, d'abord très amicales, et ensuite… glaciales!

Balitrand

J'écris ceci sur la terrasse…mais j'ai dû m'asperger "d'anti-moustiques"… car maintenant qu'il fait beau et bon, cette vermine est bien entendu en ordre d'attaque… 

Mais le jardin est magnifique… et aujourd’hui , il n'y a aucun bruit dans le Parc !il fallait en profiter !