lundi 14 juillet 2025
Fête Nat
À chaque 14 juillet, je pense à ma sœurJanine, dont c’était l’anniversaire…Elle était née en 1934. Mais elle décédée en 2016. Déjà presque 10 ans…
Mais ce jour me rappelle aussi, à chaque fois, une petite histoire familiale, que nous avait raconté ma mère, qui la tenait de sa mère, Aline Payen. Celle-ci lui avait raconté que, dans les années “d’avant 14”, surprise de rencontrer dans son village un petit garçon tout noir, ce qui était plutôt rare à l’époque, lui avait demandé :
— comment tu t’appelle, mon petit ?
— Fêtenat’, madame.
— Fêtenat’ ? c’est ton prénom, ça ?
— Oui, madame…
Mon arrière grand-mère, très étonnée, s’était bien demandée ce que pouvait être une si bizarre appellation, et avait pensé qu’il s’agissait d’un mot d’un langage africain… jusqu’au jour où, consultant son calendrier dans les jours du 14 juillet, elle a soudain compris, et s’était bien amusée…
L’image ci-dessous est extraite d’un calendrier de 1935
Même si elle est un peu floue à cette échelle, on voit très bien “Fête Nat.” à la date du 14 Juillet…
Le petit garçon étant né — ou déclaré ? — ce jour-là, les parents lui avaient donné le nom trouvé dans le calendrier pour le 14 juillet, et il s’appelait donc “Fête Nat”.
Cette histoire nous avait toujours beaucoup amusés. Mais de nos jours elle révèle aussi quelque chose de plus. En Afrique coloniale française, tout comme en France, les prénoms des enfants étaient toujours pris dans le calendrier. On ne risquait donc pas d’y trouver les “Kevin” ou les “Jordan”, pas plus que les “Deborah” ou ni les “Mohamed”… qui sont aujourd’hui partout sur les plateaux de télé. En appelant leur enfant “FêteNat”, ces parents n’avaient peut-être pas fait preuve d’assez de discernement… ils avaient put-être “poussé le bouchon un peu trop loin…mais en tout cas, témoignaient bel et bien d’une véritable intégration qui leur semblait aller de soi. Ce qui fait tellement défaut, aujourd’hui dans les populations immigrées… Et non par méconnaissance des usages, mais au contraire du fait de la liberté totale laissée aux parents par la loi sans cesse amendée, et pire encore, souvent : de par la volonté de ces parents de marquer justement leur non-intégration. Avec toutes les conséquences que cela implique dans notre société faite désormais d’îlots seulement juxtaposés, voire antagonistes.
Et pendant ce temps-là, le Président Macron, chef des Armées, fait son De Gaulle au petit pied dans son “command-car”, après avoir exhorté les Français à aller se battre contre l’ennemi russe… et défendre “au nom de l’Europe” un pays qui n’est même pas “dans l’Europe” officielle, mais une Ligne Maginot édifiée par les Américains pour encercler la Russie, précisément.
Encore un effort, Emmanuel, et pour faire plaisir à la gôche, tu pourrais aussi armer des bataillons pour Gaza, avec Rima Hassan en Maréchale de Palestine ?
Gazette de Canyelles
Encore une assez mauvaise nuit. De vives douleurs du côté du rein gauche, dans le dos, m’on empêche de dormir entre 3 et 4 heures, puis ont fini par disparaître. Mais son réapparues de temps en tempe, en moins violent, dans la journée.
Je sais maintenant qu’il ne s’agit plus de mes fractures, mais de micro-cristaux fabriqués par mes reins, et dont la terrible crise qui m’avait valu le “SAMU”, à Millau n’était que l’épisode extrême… C’est à la fois rassurant, parce que ce n’est pas inéluctable, mais angoissant parce qu’en cas de nouvelle crise aiguë, rien d’autre à faire que de m’expédier à l’hôpital…
Je dois donc avaler de l’eau, de l’eau… me priver de ci ou ça, c’est-à-dire de tout ce que j’aime bien : bande rouge, charcuterie, bon vin… Pas drôle, ça.
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